Si tu as cliqué sur le lien de cet article, c’est que tu trouves sûrement dans la posture de quelqu’un·e qui s’apprête à faire travailler un·e communicant·e à son compte et qui ne sait pas vraiment – ou pas du tout – combien ça coûte. Ou alors que tu es toi-même indépendant·e de la communication et que tu souhaites comment faire valoir tes prix. Alors parlons peu mais parlons bien de la valeur financière des services dans le domaine du graphisme, et voyons voir ce qui se cache derrière le tarif d’une prestation de graphiste freelance.
Force est de constater que bien souvent, les devis des graphistes professionnel·le·s ne sont pas forcément compris et assimilés par les prospects (ou client·e·s) qui font appel à elles/eux. D’autant plus quand l’on sait qu’un projet de communication fait souvent l’objet d’une consultation, ce qui implique généralement un retour d’une multitude d’offres de prix, provenant de divers indépendant·e·s qui œuvrent dans le domaine de la création graphique.
L’idée est donc aujourd’hui de mettre en lumière, de la manière la plus exhaustive possible, ce qui est inclus dans le coût d’un logo, d’une affiche, d’une identité visuelle ou d’une brochure, au-delà de la transmission du livrable commandé.
« DIS-MOI COMBIEN TU PRENDS ET JE TE DIRAI SI JE CHOISIS DE TRAVAILLER AVEC TOI »
C’est la réalité. Logique. Celle de la loi de l’offre et de la demande. Celle de la libre concurrence. Et celle de la guerre des prix parfois, ou certain·e·s prestataires de services de la communication ne la jouent pas vraiment… fairplay 🤨 en affichant des tarifs « discount », qui cassent littéralement le marché (= concurrence déloyale = c’est pô bien !).
En tant que graphiste freelance pour l’Embellie création graphique, j’ai bien intégré (avant même de passer le cap de travailler à mon compte), le fait que nous sommes tout plein à faire le même métier, à proposer les mêmes services. Mais dès le départ, j’ai aussi pris conscience que chacun·e travaille d’une manière qui lui est propre : il y a donc clairement autant de façons de faire, de styles que de prestataires de services. Et c’est cela qui fait toute la richesse de l’offre ! Il y en a pour tous les goûts. Et donc, pour tous les prospects.
Lorsque l’on est prospect justement, le budget alloué à la communication d’un projet est bien souvent (et malheureusement) sous-estimé, sous-évalué (car c’est le dernier maillon de la chaîne du-dit projet et qu’à la fin… bé il ne reste plus forcément de sous dans le porte-monnaie 😕), voire même totalement zappé ! C’est le budget que l’on envisage de loin ou à la hâte, puisqu’il le faut bien, mais qui se retrouve sans réelle enveloppe budgétaire parce qu’on a dépensé beaucoup en amont, dans la création et le développement de son concept. Mais si le pan communication peut-être vu (trop souvent) comme une énième dépense (car oui, instant révélation : les créations graphiques ont un coût 😜), il faut vraiment le prendre comme un réel investissement et une véritable opportunité de mener à bien ta stratégie de communication !
Ok, tu vas te dire que je ne peux pas être méga objective, car je prêche pour ma paroisse MAIS c’est à mon sens une des pièces fondamentale du puzzle de la réussite d’un projet, quelqu’il soit. Sans une bonne communication, pas de bonne image de ton projet. Pas de bonne visibilité. Pas de déclenchement d’achat/d’action chez tes prospects, ou en tant cas pas à la hauteur de tes espérances.
« PARCE QU’AUJOURD’HUI NOUS VIVONS DANS UN MONDE D’IMAGE »
C’est un fait. Où tout va très vite. Il est urgent de considérer qu’une image de marque de qualité, un support de communication imprimé ou digital bien fait, c’est un service qui a une valeur réelle. Et qui aura un véritable impact positif sur ton entreprise, ton projet. Parce que derrière chacun de ces services, il y a un vrai travail, une expertise assurée et de multiples compétences, mis·es au service d’un projet. Le tien. C’est de la dentelle, du sur-mesure. Un carte de visite faite aux petits oignons. Une affiche imaginée avec amour. Un travail d’édition réalisé avec subtilité… Mon savoir-faire au service de ton savoir-faire.
Et comme toi, je ne travaille pas (que 😝) pour la gloire, et je ne vis malheureusement pas (que 🤓) d’amour et d’eau fraîche. On est donc ok sur le fait que tout travail mérite salaire. Que l’on vende des biens matériels ou des prestations de services. Car oui, aujourd’hui encore pour bon nombre de personnes, il est encore difficile de comprendre et d’intégrer la notion de tarif d’une prestation de graphiste freelance…
Pour te donner quelques repères budgétaires, je vais te donner des exemples concrets de projets types graphiques, afin que tu puisses mieux visualiser les tarifs (de base = chaque création que je conçois est unique, réalisé sur-mesure pour correspondre aux besoins spécifiques de chaque client·e) que je pratique :
• pour un « pack identité graphique » comprenant :
une veille graphique retranscrite sur 2 planches d’ambiance ;
> les intentions graphiques (présentées sous forme de recherches/d’expérimentations) ;
> le développement et la finalisation du logo retenu ;
> la transmission du logo au format vectoriel, jpg et png (pour usage print & web) ;
> l’adaptation du logo en image de profil pour 2 comptes pro sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, LinkedIn > au choix) au format jpg / png ;
> 1 carte de visite (impression non incluse) ;
> 1 brandboard (1 charte graphique très synthétique qui tient sur une page PDF – soit un support pratique à afficher sur son lieu de travail pour avoir tous les bons usages quant à l’utilisation de l’identité visuelle – et qui répertorie toutes les informations nécessaires, allant des typographies aux couleurs utilisées en CMJN & RVB, pour la réalisation et impression des prochains supports de communication) ;
> 1 charte graphique complète remise au format PDF (qui te donnera toutes les informations relatives au bon usage de votre logo sur un panel de supports de communication types, ce qui est à proscrire, les alternatives possibles en fonction de l’arrière plan de votre logo, les recommandations typographiques…) ;
> la cession des droits d’autrice (représentation, reproduction & diffusion).
Compte un budget à partir de 2 100€.
• pour la création d’une « affiche originale au format A3 » comprenant :
> les intentions graphiques (présentées sous forme de recherches/d’expérimentations) ;
> le développement et la finalisation du visuel retenu ;
> la transmission du visuel au format PDF HD et png (pour usage print & web) ;
> la cession des droits d’autrice (représentation, reproduction & diffusion).
Compte un budget à partir de 525€.
• pour la création d’une « bannière web » comprenant :
> les intentions graphiques (présentées sous forme de recherches/d’expérimentations) ;
> le développement et la finalisation du visuel retenu ;
> la transmission du visuel au format png (pour usage web) ;
> la cession des droits d’autrice (représentation, reproduction & diffusion).
Compte un budget à partir de 210€.
C’est encore trop flou pour toi et tu ne comprends toujours pas les prix qui peuvent être pratiqués par les graphistes ? Tu sais quoi ? Suis-moi (enfin poursuis ta lecture quoi 😉), je vais essayer de mettre du clair dans tout ça en te parlant plus précisément de mon cas, celui de graphiste freelance avec le statut de micro-entreprise.
En ce qui me concerne, je ne suis liée qu’à mon auto-entreprise (un statut qui fait partie de la catégorie de des entreprises individuelles » = EI) et je ne dépends… que de moi-même (ça fait un peu auto-centrée dit comme ça, mais c’est le cas) ! Legal Place l’explique très bien ici :
https://www.legalplace.fr/guides/auto-entrepreneur-graphiste
« ET CONCRÈTEMENT, ÇA SE PASSE COMMENT EN MICRO-ENTREPRISE ? »
Pour bénéficier du statut de micro-entreprise (micro ou auto-entreprise, c’est kif-kif), il suffit d’être majeur·e, d’avoir les compétences prérequises dans le domaine d’activité dans lequel on souhaite se lancer, et de se déclarer via le site de l’INPI (qui remplace désormais les 6 réseaux de Centres de Formalités des Entreprises – CFE – et centralise grâce au « guichet unique » l’ensemble des démarches de création, reprise, cessation d’activité).
Choisir le régime auto-entrepreneurial permet de bénéficier d’un format simplifié pour créer et gérer son activité. C’est presqu’aussi simple que dire « bonjour » ! Est inclue dans le package l’exonération de la déclaration/du paiement de la TVA sur les prestations, sous réserve que le Chiffre d’Affaires (= CA) annuel ne dépasse pas – sans mon cas, pour mon métier de graphiste – 36 800 € (ce seuil dépend de l’activité exercée et du plafond fixé pour l’année en cours, sachant qu’il a été revu l’année dernière pour la période 2023 à 2025). Il existe néanmoins une tolérance de dépassement (seuil majoré) de CA à hauteur de 39 100 €.
Consulte les chiffres actualisés sur le site officiel des impôts :
https://www.impots.gouv.fr/professionnel/questions/pour-rester-micro-entrepreneur-quel-montant-de-chiffre-daffaires-ou-de
Comme pour toute entreprise, je suis imposable sur le revenu (au régime fiscal classique de la micro-entreprise), puisque j’exerce une activité libérale qui dépend de la catégorie des prestataire de services aux Bénéfices Non Commerciaux (= BNC).
Les cotisations sociales auxquelles je suis assujettie sont payées directement à l’URSSAF (CFE dont je dépends). Si mon chiffre d’affaires est égal à 0, je n’ai ni impôt ni cotisations sociales à payer. En revanche, je suis tout de même obligée de déclarer mes revenus.
Le taux des cotisations s’élève depuis le 1er octobre 2022 à 21,20% pour mon secteur d’activité. Sachant que j’ai pu bénéficier (grâce au régime micro-social) de l’Aide à la Création ou la Reprise d’Entreprise (ACRE) : une exonération partielle de mes charges au cours de ma première année d’activité. Mon taux de cotisations sociales s’est vu réduit jusqu’à la fin du troisième trimestre de ma première année d’activité. Je versais jusqu’alors 10,80% de mon CA à l’URSSAF (qui centralise l’ensemble des charges sociales obligatoires à payer).
Si on s’en réfère à ce que nous dit le site gouvernemental lié à l’économie :
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/micro-entreprise-auto-entreprise-charges-sociales
Alors la réponse est « mouais, bif-bof, pas vraiment ». Avec le statut d’auto-entreprise, je bénéficie d’une couverture sociale un peu au ras des pâquerettes (je ne me plains pas hein, ce sont juste les faits). Grossomodo, j’ai un forfait de base, avec le minimum syndical pour ma protection sociale (maladie & maternité, invalidité &décès, retraite de base, retraite complémentaire obligatoire, allocations familiales, CSG & CRDS qui ne sont pas des cotisations sociales mais des contributions obligatoires pour tou·te·s). Mes «ayants droit » (ma famille, mes enfants, mon mari R’né) en bénéficient également. Mais ni la mutuelle (l’assurance santé complémentaire), ni l’assurance chômage ne sont incluses dans la formule.
Pour prétendre aux indemnités journalières en cas de maladie par exemple, il faut être affilié·e à la Sécurité Sociale pour les Indépendant·e·s, au titre de l’assurance maladie depuis au moins un an. Quant aux droits pour les prestations maternité, il faut avoir été affiliée au moins 10 mois à la Sécurité Sociale pour les Indépendant·e·s, à la date présumée de l’accouchement. Les taux de cotisations sociales dépendent de l’activité exercée. Me concernant, je fais partie de la catégorie « profession libérale relevant de la Sécurité Sociale pour les Indépendant·e·s » au titre de l’assurance vieillesse.
Concernant les validations de trimestres pour la retraite (vaste sujet plus que d’actualité car jusque là, très nébuleux…), je t’invite à aller jeter un œil au contenu dédié à cette thématique sur « Entreprendre » du Service Public :
https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F23369
« REVENONS À NOS MOUTONS. REVENONS AUX CHARGES »
En tant que micro-entreprise, je suis également redevable de la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). Cette taxe me permet de bénéficier du droit à la formation professionnelle. Je la règle en même temps que mes cotisations sociales, tous les mois, à l’URSSAF. Pour mon secteur d’activité, elle est actuellement fixée à 0,2 %.
Et puis on oublie pas les charges fixes indispensables au bon fonctionnement de mon entreprise : forfait téléphonie fixe et mobile, box internet, abonnement à différentes applications (création graphique, bureautique, devis/facturation), assurance professionnelle, prévoyance santé (pour palier le manque de revenus lors d’arrêts maladie), mutuelle (complémentaire santé), matériel informatique (achat, renouvellement, maintenance) et de bureau (papeterie), frais d’impression (cartes de visites/vœux), frais liés à mon auto-promotion (flyers, encarts presse, pub payante sur les réseaux sociaux etc.), supports thématiques pour développer mon business et enrichir mes compétences (livres, formations non prises en charge par le CPF), et enfin les différentes sources d’énergies (eau et électricité). Je te parle ici de ma propre expérience. J’ai fait le choix de travailler depuis mon domicile donc je n’ai pas de loyer supplémentaire à régler autre que celui de ma maison, à titre personnel. Mais j’aurais pu faire le choix de louer un local pour exercer mon activité, auquel cas il faut ajouter cette dépense à ton enveloppe globale.
Tout cela mis bout à bout te donne l’ensemble des dépenses induites par la création/gestion de ma micro-entreprise. Elles ont un impact réel sur mes dépenses mensuelles/annuelles et donc, sur la tarification que je propose pour chacun de mes services.
Si tu as bien suivi jusque là – merci pour ta pugnacité ! – je t’ai parlé de dépenses factuelles, palpables. Mais il y a tout un volet immatériel, lié à mon statut de prestataire de service, à ne pas occulter. Je veux te parler ici de la cession de mes droits d’autrice, de la prise de congés (spoiler alert : oui, même à mon compte – je dirais même que c’est une raison supplémentaire – j’ai besoin d’appuyer sur pause pour prendre soin de moi et des mien·ne·s), des « pauses » contraintes en cas de maladie, de ma rémunération, de la prospection, de mes déplacements pros, du suivi clientèle etc. que je dois intégrer à ma tarification. Je t’explique.
Comme je te l’ai dit plus haut, le statut de chef·f·e de micro-entreprise implique de la précarité. Nul·lle ne sait de quoi sera fait demain. Pas d’assurance chômage, de salaire fixe ou minimum, ni d’avantages et sécurité relatifs au statut d’employé·e, et encore moins de « congés payés ». Ce dont je souhaite disposer, il me le faut… gagner. Sans chiffre d’affaires correct, donc, pas de rémunération décente, ni de confort minimal de vie. Le temps travaillé pour des projets clients = c’est de l’argent qui rentre. Quand je fais face à des périodes plus creuses (qui n’en a pas dans ce métier), et bien… je travaille quand même (en tant qu’indépendante, il y a toujours des choses à faire pour gérer et développer son business) mais… je ne gagne pas un radis 😬. D’où l’importance dès le début d’une activité entrepreunariale de se constituer une trésorerie afin de s’assurer le minimum pour vivre et d’assumer financièrement les charges de son entreprise et de son foyer. D’où l’importance de prendre en compte tous ces éléments pour fixer au mieux mon tarif journalier (= le montant que je devise à mes client·e·s par journée de prestation). Lequel est à multiplier par le nombre de jours estimés (toujours au plus juste) pour réaliser un projet. Ce à quoi j’ajoute la cession de mes droits d’autrice. Ce qui donne le montant global pour chacun de mes devis.
Pour information ou rappel, le CA est à différencier de la rémunération que je m’octroie. Si on illustre un peu le truc, dis-toi que le chiffre d’affaires, c’est un gâteau. Dans lequel tu fais 8 parts. Que tu donnes 2 parts à Mister Charges Variables. Que tu en donnes 1 à Mrs Charges Fixes. Qu’il y a 4 parts pour Miss Rémunération. Et ensuite seulement une part pour Miss Trésorerie (dans l’idéal hein, car tout dépend de la taille du gâteau… enfin du montant du CA, tu m’suis ?! 🙃). Bref.
Tu l’auras compris : si jamais je fais un CA ce mois-ci à 3 500€ (ce qui est un bon mois pour moi), ce ne sont pas 3 500€ qui vont dans ma poche ! 1 310€ partent en charges variables et fixes, je me rémunère 1 750€, et je mets de côté un peu plus de 435€ pour palier les périodes sans activité (pas de projets client·e·s, vacances, arrêt maladie) et pour anticiper les prochains impôts sur le revenu. Et cette somme de 1 750€, elle correspond au minimum que j’ai estimé pour vivre bien. En ayant un équilibre vie pro/vie perso. Mais les 3 500€ de CA qui me permettent cette rémunération, ce n’est pas tous les mois que je les gagne. La prudence est donc toujours de mise et chaque euro de mis de côté, c’est un filet de sécurité qui peu à peu, s’agrandit pour péréniser mon activité.
Dans les choses impalpables qui ont un coût, tu as tout ce qui est relatif au processus même de création (des premiers échanges avec le/la client·e, jusqu’à la livraison du BAT, en passant par les allers-retours de corrections), la cession de mes droits d’autrice (qui permettent d’utiliser mes supports dans un cadre précis et pour une durée déterminée), mon expertise en tant que graphiste & directrice artistique (qui me permet – avec l’expérience acquise depuis mes débuts dans mon métier commencé en 2007 – de t’aiguiller dans la bonne direction pour que le travail sur lequel toi & moi collaborons ait un impact concret et positif après sa diffusion), une approche sur-mesure pour des réalisations 100% adaptées à tes besoins, pour un résultat unique. Tout cela constitue ma valeur ajoutée, pour mettre en valeur ton projet.
Alors, c’est-ti plus clair ?! Est-ce que tu comprends mieux comment sont fixés les tarifs d’une prestation de graphiste freelance ? L’idée, c’est que ce mythe de « reine ou roi du pétrole », quand tu reçois des devis de prestataires de services à leur compte, laisse place à la réalité des faits. La vérité, rien qu’la vérité, j’le jure !
Mes devis, je prends le temps de les rédiger de manière juste et factuelle. Mon tarif journalier est fixé en fonction de l’ensemble des charges afférentes à mon statut d’entrepreneuse que je dois payer, de la rémunération dont je souhaite disposer pour vivre décemment, de mon expérience et des mes compétences dans le métier, de ma localisation (clairement, le taux journalier n’est absolument pas le même en province que sur Paris, le niveau de vie étant plus élevé à la capitale), du temps à allouer au projet, de la cession de mes droits d’autrice (voire des fichiers sources).
Si jamais le doute persiste, ou que tu as besoin de clarifier certaines choses, voire même de discuter à propos d’un projet que tu as en tête, n’hésite-pas à me laisser un message via mon formulaire de contact. 😉